Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière
Les grands sujets de la Bible
F. Gfeller

Le sens le plus fréquent du mot « monde » dans la parole de Dieu est celui d’un sysme organi par l’homme. Dès l’entrée du ché sur la terre, une famille se distingue par la recherche d’une organisation de laquelle Dieu est exclu. C’est la famille de Caïn, selon Gese 4. 17-24. Dans cette sphère, tout ce qui peut rendre la vie agréable est introduit, esrant, par là, effacer la madiction pronone sur le ché de l’homme. Le tableau succinct que nous donne ce petit cit de Gese 4 correspond bien à l’état du monde aujourd’hui. Le chef de file est Caïn, meurtrier de son frère, et le veloppement de cette socié, malgré l’apport desarts et de l’industrie, aboutit au meurtre par préditation, en passant par le renversement de la loi originelle du mariage.

Les « chefs de ce siècle », nous dit l’Écriture, ont crucifié le Seigneur de gloire (Corinthiens 2. 8). C’est le point de part de ce qui caracrise le monde. Dès lors soninimitié à l’égard de Christ est constante, et ceux qui suivent leur Seigneur n’échappent pas à cette inimitié. Lesécrits de Jean sont particulièrement riches enenseignements au sujet du monde sous cetaspect. Lisez entre autres : Jean 7. 7 ; 15. 18-19 ; 17. 14 ; 1 Jean 2. 15-16 ; 3. 1, 13 ; 4. 5 ; 5. 4-5. Toutes ces citations soulignent la distinction absolue entre le croyant, appe enfant de Dieu par grâce, par la foi en l’œuvre de sus, et le monde qui a reje Christ et qui cherche à s’organiser sans lui. Jacques est plus incisif encore quand il clare : « Adulres, ne savez-vous pas que l’amitié du monde est inimitié contre Dieu ? Quiconque donc voudra être ami du monde, se constitue ennemi de Dieu. Ou pensez-vous que l’Écriture parie en vain ? » (Jacques 4. 4-5). Dans sonexrience personnelle, l’atre Paul avait fait bon marché de tout ce que le monde pouvait lui offrir. Ses priviges nationaux et religieux étaient consis comme desordures (Philippiens 3. 8), et il dit par ailleurs : « Qu’il ne m’arrive pas à moi de me glorifier, sinon en la croix de notre Seigneur sus Christ, par laquelle le monde m’est crucifié, et moi au monde » (Galates 6. 14). Participant à la socié humaine, nous y sommes liés par toutes les contraintes de la vie. Dieu ne nous demande pas de nousisoler dans le monde, mais de nous en tenir moralement pas. La position donnée au rache du Seigneur est en dehors du monde, elle est en Christ. La mesure de leur paration morale d’avec le monde sera celle de l’attachement de leur cœur à Christ. Jamais totale, jamais suffisante, mais produite par l’effet de la parole de Dieu, cette paration n’est alie que grâce à l’intercession de notre Sauveur, selon l’exemple qui nous enest donné dansen Jean 17. Chacun aura int à lire ce chapitre dans sonentier, il est un des sommets de la parole de Dieu.