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Les grands sujets de la Bible
F. Gfeller

D’un caracre particulier, le livre de l’Apocalypse est essentiellement prophétique. Cette « lation » (c’est la signification de ce mot) a é donnée à l’atre Jean enexil sur l’île de Patmos. Le point de part de ce livre remarquable est la vision glorieuse peinte au premier chapitre. Cette vision produit un tel effet sur l’atre qu’il tombe comme mort. Le Seigneur se le alors à son disciple en mettant sa main droite sur lui et en disant : « Ne crains point ; moi, je suis le premier et le dernier, et le vivant ; et j’ai é mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles » (Apocalypse 1. 17-18). Après ces paroles confortantes, le Seigneur lui dit : « Écris donc les choses que tu as vues, et les choses qui sont, et les choses qui doivent arriver après celles-ci » (v. 19). Cette claration est la clef pour la compréhension du livre de l’Apocalypse : « Les choses que tu as vues », c’est le premier chapitre ; « Les choses qui sont », ce sont les chapitres 2 et 3 contenant les lettres adressées aux sept assemblées d’Asie, un tableau remarquable de l’histoire de l’Église sur la terre ; « Les choses qui doivent arriver après celles-ci », c’est le reste du livre, à partir du chapitre 4 où nous lisons au premier verset : « Monte ici, et je te montrerai tes choses qui doivent arriver après celles-ci ».

Pour ne pas avoir compris cette division capitale de l’Apocalypse, plusieurs commentateurs se sont fourvoyés dans leursinterprétations, appliquant à la riode écoue et à l’époque actuelle lesénements annons pour le tempsl’Église ne sera plus sur la terre.

Les chapitres 4 et 5 crivent symboliquement les scènes lestes qui se rouleronts la clôture de l’époque de la grâce, après que le Seigneur aura accompli sa promesse enintroduisant ses raches dans le jour glorieux de la « maison de son re ».

Les chapitres 6 à 18 nous montrent, par divers tableaux symboliques, l’exécution des jugements divins sur le monde. Celui-ci sera alors le théâtre de bouleversements sociaux, politiques et économiques sans prédent.

s le chapitre 19, nousavons la description de la victoire finale de sus Christ et l’établissement d’un gne de justice et de paix.

Avec la mention du jugement dernier, dès le chapitre 20, nousavons l’ouverture de l’état éternel, finitif et immuable. Pour les saus, ce sera les nouveaux cieux et la nouvelle terre, mais pour les perdus, la seconde mort représene par l’étang de feu. Unappel solennel retentit encore à la fin de ce livre, et il est pour chacun aujourd’hui : « Que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie » (Apocalypse 22. 17).