Le Seigneur est proche
Il n’est pas difficile de nous identifier à Jérémie placé devant les exigences de l’Éternel qui l’avait “établi prophète pour les nations” (v. 5). Les excuses viennent si naturellement dans nos cœurs. Avec Moïse, c’était : “Je ne suis pas un homme éloquent” (Exode 4. 10) – pour Gédéon : “Je suis le plus petit dans la maison de mon père” (Juges 6. 15). Pour beaucoup d’entre nous aujourd’hui, l’excuse est presque toujours celle-ci : Je suis vraiment trop occupé.
Jérémie disait : “Je suis un enfant”. Même s’il était jeune, il ne parlait pas littéralement ; mais en pensant à tous les princes et les anciens en Israël, il se voyait lui-même comme n’étant qu’un enfant. De la même manière, les jeunes frères dans les assemblées d’aujourd’hui pensent peut-être : Comment puis-je participer dans les réunions quand il y a des frères plus âgés qui en savent plus que moi ? Et si je disais quelque chose de faux ?
La réponse de l’Éternel à Jérémie nous vient en aide dans nos doutes et nos questions. Tout d’abord, il dit au jeune prophète : Je te connaissais avant que tu sois né ; je t’ai mis à part ; je t’ai consacré comme prophète pour les nations (voir 1. 4, 5). – La source même de notre salut se trouve en Dieu ; aussi les œuvres de ce salut (nos actions et nos paroles pour Dieu) ont-elles la même source.
Ensuite, l’Éternel dit à Jérémie qu’il lui donnerait les paroles à exprimer et serait avec lui pour le délivrer de ceux qui s’opposeraient à son message (v. 7, 8). Si nous dépendions de notre propre force et de nos propres ressources, nous pourrions bien hésiter. Mais
À la fin, l’Éternel toucha la bouche de Jérémie (v. 9). Vivons-nous assez près du Seigneur pour qu’il nous “touche la bouche” ?