Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

Je dis : Ah, Seigneur Éternel ! voici, je ne sais pas parler ; car je suis un enfant.
Jérémie 1. 6
Vivons-nous assez près du Seigneur ?

Il n’est pas difficile de nous identifier à Jérémie placé devant les exigences de l’Éternel qui l’avait “établi prophète pour les nations” (v. 5). Les excuses viennent si naturellement dans nos cœurs. Avec Moïse, c’était : “Je ne suis pas un homme éloquent” (Exode 4. 10) – pour Gédéon : “Je suis le plus petit dans la maison de mon père” (Juges 6. 15). Pour beaucoup d’entre nous aujourd’hui, l’excuse est presque toujours celle-ci : Je suis vraiment trop occupé.

Jérémie disait : “Je suis un enfant”. Même s’il était jeune, il ne parlait pas littéralement ; mais en pensant à tous les princes et les anciens en Israël, il se voyait lui-même comme n’étant qu’un enfant. De la même manière, les jeunes frères dans les assemblées d’aujourd’hui pensent peut-être : Comment puis-je participer dans les réunions quand il y a des frères plus âgés qui en savent plus que moi ? Et si je disais quelque chose de faux ?

La réponse de l’Éternel à Jérémie nous vient en aide dans nos doutes et nos questions. Tout d’abord, il dit au jeune prophète : Je te connaissais avant que tu sois né ; je t’ai mis à part ; je t’ai consacré comme prophète pour les nations (voir 1. 4, 5). – La source même de notre salut se trouve en Dieu ; aussi les œuvres de ce salut (nos actions et nos paroles pour Dieu) ont-elles la même source.

Ensuite, l’Éternel dit à Jérémie qu’il lui donnerait les paroles à exprimer et serait avec lui pour le délivrer de ceux qui s’opposeraient à son message (v. 7, 8). Si nous dépendions de notre propre force et de nos propres ressources, nous pourrions bien hésiter. Mais le Seigneur donne tout ce dont nous avons besoin pour accomplir ce qu’il nous appelle à faire. En fait, lorsque nous ouvrons la bouche pour louer son nom, ou encourager des croyants, ou appeler des pécheurs perdus, il nous donne les paroles qu’il convient de dire. “De l’Éternel est la réponse de la langue” (Proverbes 16. 1).

À la fin, l’Éternel toucha la bouche de Jérémie (v. 9). Vivons-nous assez près du Seigneur pour qu’il nous “touche la bouche” ?

G.W. Steidl

×