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Les portes de Jérusalem
J.L. Ayers

En fixant nos regards et nos cœurs sur un Christ dans la gloire, objet glorifié et but de la foi du croyant, nous pouvons dire comme Paul : « oubliant les choses qui sont derrière et tendant avec effort vers celles qui sont devant, je cours droit au but pour le prix de l’appel céleste de Dieu dans le Christ Jésus » (Philippiens 3. 13-14).

Le cheval est fréquemment considéré comme un type du combattant de la foi, à cause de ses qualités pour le combat : force, disponibilité et courage. Son aptitude à la course et son endurance sont aussi un exemple pour nous dans la course dont le Seigneur lui-même est le but et le prix. Ainsi dit Paul : « j’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi » (2 Timothée 4. 7). En Philippiens 3, l’apôtre nous donne un bon exemple de ce que signifie « courir droit au but » : Dans cette course, rien ne doit nous arrêter ni nous retenir.

Lors de la sortie d’Égypte, les fils d’Israël devaient manger la pâque en hâte, les reins ceints (Exode 12. 11). Nous sommes aussi exhortés à ceindre les reins de notre entendement (1 Pierre 1. 13) et ce n’est qu’en fixant les yeux sur le but et en maintenant nos pensées captives de l’obéissance à Christ que nous serons capables de poursuivre sans être distraits par toutes sortes de choses et d’influences de ce monde (Hébreux 12. 1-2).

Cher lecteur, comme Paul, ceignons aussi nos reins de la vérité (Éphésiens 6. 14) afin de pouvoir dire avec lui : « mais je fais une chose… ». Voilà le but, la fin de notre course terrestre, et ceci nous introduit à la porte suivante.