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Évangile selon Luc
Sondez les Écritures - 1re année

Luc 24. 1-12

La résurrection du Seigneur Jésus et son élévation dans la gloire

1. Les femmes au pulcre

Luc nous montre maintenant l’homme ressusci, présent de nouveau au milieu de ses disciples. Le dernier chapitre de cet évangile est appe celui des choses ouvertes :

  • 1. un tombeau ouvert (verset 2), attestant la surrection du Sauveur,
  • 2. les Écritures ouvertes (verset 27), pour communiquer les penes de Dieu,
  • 3. les yeux ouverts (verset 31), pour reconnaître le Sauveur,
  • 4. les blessures ouvertes (verset 39), pour rappeler l’amour de la croix,
  • 5. l’intelligence ouverte (verset 45), pour comprendre les Écritures,
  • 6. le ciel ouvert (verset 51), pour recevoir le Fils de Dieu,
  • 7. les bouches ouvertes (verset 53), pour brer la louange.

Au jour de la mort de Christ, quelques femmes attachées au Seigneur étaient reses dans la tristesse de la paration, gardant pendant la joure du sabbat les aromates qu’elles avaient prépas pour embaumer le corps de leur Sauveur.

Voici maintenant le premier jour de la semaine, le lendemain du sabbat, le jour de la te de la gerbe tournoyée, ou te des prémicesLévitique 23. 10, 11. Les mes femmes viennent au pulcre de très grand matin. Leur nom est donné plus bas (verset 10), confir par les autres évanlistes : Marie de Magdala, Jeanne, l’autre Marie (re de Jacques le mineur) et Salomé (femme de e, re de Jacques et Jean). Il est confortant de voir l’affection pour Christ manifese par Salomé, aux heures de la croix, après son intervention intempestive en faveur de ses filsMatthieu 20. 20-23. Marie de thanie n’est pas mentionnée ici, au premier jour de la semaine, pas plus qu’à la croix.

Le soleil se levait lorsque les femmes arrivent au pulcreMarc 16. 2, à l’aurore d’un jour nouveau. Elles trouvent le pulcre ouvert et vide. Un ange avait rou la pierreMatthieu 28. 2, leur permettant d’entrer, mais sans qu’elles trouvent le corps du Seigneur sus (verset 3). On notera que Pilate avait accor à Joseph le corps de sus (23. 52). Crucifié en infirmi, il ressuscite maintenant en gloire et en puissance : “Que toute la maison d’Israël donc sache certainement que Dieu a fait et Seigneur et Christ ce sus que vous avez crucifiéActes 2. 36. Le nom de l’abaissement du Fils de Dieu, sus, est sormais lié à celui de sa seigneurie.

Deux anges, en tements éclatants de lumière, apparaissent aux femmes. On comprend l’épouvante de celles-ci ; Dieu s’en servira pour qu’elles ne clarent pas publiquement ce qu’elles avaient vu et entenduMarc 16. 8. Le message des anges leur rappelle les lations du Seigneur à ses disciples avant la croix, et contient les bases essentielles de la foi chrétienne.

Christ est ressusci : il n’est plus parmi les morts, mais il est vivant. “J’ai é mort, et voici, je suis vivant aux siècles des sièclesApocalypse 1. 18. Il fallait que le Fils de l’homme soit crucifié, mais qu’il ressuscite le troisième jour (verset 7). Cette ri avait é annone par lui (9. 22 ; 18. 33). C’était le signe de Jonas (11. 29). Ainsi, les propres paroles du Seigneur sont rappees aux femmes par les anges (versets 6 et 8).

La surrection de Christ est à la fois :

  • une preuve de sa diviniRomains 1. 4,
  • l’accomplissement des Écritures1 Corinthiens 15. 4,
  • la confirmation de sa victoire sur Satan et sur les principaus et autoris dans les lieux lestesColossiens 2. 15 ; Hébreux 2. 14,
  • l’oration de la puissance de la force de Dieu envers Christ et envers nous maintenantÉphésiens 1. 19,
  • la base de la justification des croyants par la foiRomains 4. 25,
  • la garantie de la surrection de leur corps1 Corinthiens 15. 20 et de leur surrection spirituelleÉphésiens 1. 19, 20 ; 2. 5.

Les femmes ne trouvent donc pas le corps du Seigneur pour l’embaumer avec les aromates et les parfums ; aussi, sur le moignage des anges, elles laissent le pulcre et vont vers les onze atres et les autres leur raconter toutes les choses qu’elles avaient vues et entendues. Leur moignage n’a pas é reçu par les atres, leurs paroles n’étant pour eux que des contes (avec le sens de lire). Les yeux et les cœurs de tous étaient encore retenus : les scènes qui suivent montrent comment la grâce de Christ les ouvrira. Quel contraste, anmoins, entre la simplici des femmes qui apportaient le moignage de la glorieuse surrection de Christ, et les disciples qui ne l’acceptaient pas ! On a souligné la grande patience de Christ à l’égard de ceux-ci, me lorsqu’ils attristaient son cœur par leur indifférence (22. 24, 28). Mais ici, le Seigneur leur adresse le seul reproche rappor par les évangiles. “Il leur reprocha leur incréduli et leur dure de cœur parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient vu ressusciMarc 16. 14.

Cette première scène du jour de la surrection se termine par la relation de la visite de Pierre au tombeau. Jean mentionne que lui-même s’y trouvait aussi. Si les autres disciples n’avaient pas cru le moignage des femmes, Pierre toutefois court au pulcre pour voir si réellement son Maître était vivant. Les femmes elles-mêmes avaient reçu un moignage spécial des anges pour PierreMarc 16. 7 ; et le Seigneur le rencontrera seul, dans une entrevue qui n’a pas eu de moins, et dont la relation ne nous a pas é consere (verset 34) 1 Corinthiens 15. 5. N’était-ce pas la ponse de la prière du Seigneur en faveur de son cher disciple (22. 32), comme aussi la suite du regard d’amour et de lumière (22. 61), le dernier souvenir de son Maître dans le cœur de Pierre ?

Luc 24

1Or le premier jour de la semaine, de très grand matin, elles vinrent au sépulcre, apportant les aromates qu’elles avaient préparés. 2Et elles trouvèrent la pierre roulée de devant le sépulcre. 3Et étant entrées, elles ne trouvèrent pas le corps du seigneur Jésus. 4Et il arriva, comme elles étaient en grande perplexité à ce sujet, que voici, deux hommes se trouvèrent avec elles, en vêtements éclatants de lumière. 5Et comme elles étaient épouvantées et baissaient le visage contre terre, ils leur dirent : Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? 6Il n’est point ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous comment il vous parla quand il était encore en Galilée, 7disant : Il faut que le fils de l’homme soit livré entre les mains des pécheurs, et qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour. 8Et elles se souvinrent de ses paroles. 9Et, laissant le sépulcre, elles s’en retournèrent et rapportèrent toutes ces choses aux onze et à tous les autres. 10Or ce furent Marie de Magdala, et Jeanne, et Marie, la [mère] de Jacques, et les autres femmes avec elles, qui dirent ces choses aux apôtres. 11Et leurs paroles semblèrent à leurs yeux comme des contes, et ils ne les crurent pas. 12Mais Pierre, s’étant levé, courut au sépulcre ; et, se baissant, il voit les linges là tout seuls ; et il s’en alla chez lui, s’étonnant de ce qui était arrivé.

Notes

(Traduction révisée)