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Évangile selon Luc
Sondez les Écritures - 1re année

Luc 9. 51-62

Vers Jérusalem. Première étape

1. sus monte à rusalem. Comment le suivre

Les jours de son assomption : versets 51, 52

Le Seigneur avait é reconnu par Pierre, comme le Christ de Dieu (9. 20), le Fils du Dieu vivantMatthieu 16. 16, selon la lation que le re avait faite au disciple et sur laquelle serait fone l’Assemblée, fruit du travail de l’âme du Sauveur à la croix.

Puis, huit jours après (9. 28), le Seigneur a reçu du re honneur et gloire, sur la montagne de la transfiguration en présence de ses trois disciples, qui ont conser le souvenir de cette scène glorieuse2 Pierre 1. 17.

Maintenant, s’approche l’heure solennelle et glorieuse de la mort du Sauveur, Fils de l’homme. C’est à rusalem que devaient s’accomplir les desseins éternels de Dieu ; c’est là que seraient unis Hérode, Ponce Pilate, avec les nations et les peuples d’IsraëlActes 4. 27, 28.

Le sacrifice de Christ devait s’accomplir à rusalem, car sus était le Prophète, l’Envoyé de Dieu et “il ne se peut qu’un prophète risse hors de rusalem” (13. 33). Cette ville bien-aie, la sainte ville de DieuDaniel 9. 19, 24, objet de tant de soins de la part de Dieu, est maintenant ue en tout, sauf en haine, pour devenir le théâtre du crime de l’humani contre Dieu et son Christ. Maiss’accomplit, selon la grâce souveraine de Dieu, l‘œuvre qui apporte la diction au peuple d’Israël et aux nations.

Comme les jours de son assomption s’accomplissaient” (9. 51). L’expression ne se trouve qu’ici dans l’Écriture ; elle signe l’acte de puissance divine par lequel l’homme Christ sus serait reçu au ciel en gloire par le re après l’œuvre de la croix. Au-de de la mort que le Seigneur allait accomplir à rusalem1, il y aurait sa surrection et son évation au ciel dans la gloire (24. 50, 51) pour compléter le grand mysre de la pié1 Timothée 3. 16 ; 1 Pierre 1. 21.

Par amour pour son re, pour la nation juive et pour toute l’humani coupable, sus dresse sa face solument pour monter à rusalem, accomplissant la prophétie d’Ésaïe : “J’ai dressé ma face comme un caillou, et je sais que je ne serai pas confusÉsaïe 50. 7.

Le Seigneur savait par avance toutes les choses qui l’attendaient pour que les Écritures soient accomplies en luiJean 18. 4 (4. 21 ; 24. 44). C’est préciment ce qu’il annonce à ses disciples en montant avec eux à rusalem (18. 31-34). L’atre Paul y montera plus tard, par affection pour sa nationRomains 9. 3, maisignorant les choses qui m’y doivent arriver…” Actes 20. 22 ; là il connaîtra la haine du peuple, les liens et la tribulation, et la fin de son minisre public pour les assemblées. Merveilleusement ni, l’atre, toutefois, n’était qu’un homme qui disparaît devant le Sauveur de gloire et son œuvre.

Christ montait à rusalem pour y être reje ; il demeurait anmoins le maître ayant l’autori d’envoyer devant lui des messagers pour préparer son chemin (verset 52). La nuit où il fut livré, le me maître disposa aussi de toutes choses pour brer la dernière que avec ses disciples avant de souffrir (22. 11).

Un village de Samaritains : versets 52-56

Traversant la Samarie pour monter à rusalem (17. 11), le Seigneur n’y est point reçu. Cette province du pays d’Israël était habie par des peuples installés là, depuis la portation des dix tribus sous Shalmanéser, roi d’Assyrie2 Rois 17. 24. Ces nations avaient lan le culte du vrai Dieu à l’adoration de leurs idoles, en se choisissant Garizim comme centre religieuxJean 4. 20.

Le Seigneur est reje de ce village de Samarie parce que sa face était toure vers rusalem. L’obéissance parfaite du vrai serviteur de l’Éternel, et son vouement à l’œuvre plae entre ses mainsJean 13. 3, n’attirent pas l’homme ni la religion de la chair. “Il n’y a point d’apparence en lui pour nous le faire sirerÉsaïe 53. 2.

Les disciples, ceux-là mes qui avaient assis à la scène de la transfiguration (9. 28), dont deux seront appes, plus tard, à être des colonnes dans l’assembléeGalates 2. 9, entreprennent alors de fendre les inrêts de leur maître connu. Jacques et Jean voudraient appeler le feu du ciel sur les Samaritains, comme plus tard Pierre, saisissant son ée, frappera Malchus, l’esclave du souverain sacrificateur, pour fendre sus.

C’était préciment en Samarie que le prophète Élie avait autrefois appe le feu du ciel par deux fois sur les envoyés du roi infile Achazia2 Rois 1. 10-12. Le caracre du minisre et des miracles d’Élie était celui du jugement et de la justice, semblable à Jean-Baptiste venu dans l’esprit et la puissance d’Élie, car “ me la cognée est mise à la racine des arbres” (3. 9). Élie, au contraire, était entré au milieu du peuple par le Jourdain (fleuve de la mort), comme prophète de grâce, dans la puissance de la vie et de la surrection.

Telle était la place que prenait volontairement le Seigneur : souffrir lui-même pour les hommes, et non pas les truire. Si les disciples avaient compris la pene de Dieu, ils se seraient donc paisiblement soumis.

À l’image de notre maître, qui nous a laissé un mole afin que nous suivions ses traces, nous sommes invis à supporter, sans nous venger, les souffrances injustes que nous rencontrerons de la part du monde dans le chemin de l’obéissance1 Pierre 2. 21-23. L’atre Paul, avec le secours de la grâce, a suivi de très près son mole, lorsqu’il peut dire : “J’endure tout pour l’amour des élus2 Timothée 2. 10.

Comment suivre sus : versets 57-62

À l’occasion de trois entrevues avec des personnes rencontrées sur le chemin de rusalem, le Seigneur montre qu’on ne peut le suivre qu’en rompant les liens qui nous attachent au monde. Deux personnes veulent suivre sus, tandis qu’il appelle la dernière à le suivre ; mais dans les trois cas, le cœur est son et les vrais motifs sont mis en évidence.

  • Le premier (versets 57, 58) sire suivre sus où qu’il aille, sans quitter la terre et sans renoncer à ses aises. Un cas comparable est rappor par Matthieu, au moment où le Seigneur allait traverser la mer de sarethMatthieu 8. 19, 20. C’était un scribe, ver dans les Écritures de l’A.T., qui reconnaissait, exrieurement au moins, la position de sus comme maître et docteur. Plus tard, c’est un jeune homme riche qui veut acquérir la vie éternelle, sans renoncer non plus à ses richesses (18. 18-23). Pour suivre Christ, il faut le reconnaître comme l’étranger leste, entré dans ce monde dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour lui dans l’hôtellerie, n’ayant pas un lieu où reposer sa te. Le monde n’est pas non plus pour nous un lieu de repos, à cause de la souillure qui ane la ruineMichée 2. 10.
  • La deuxième personne est l’objet d’un appel direct du Seigneur à le suivre (versets 59, 60). Sa ponse : “Permets-moi d’aller premièrement ensevelir mon remontre qu’un lien le retenait encore au monde. Les liens de la nature et de la famille sont établis par Dieu et précieux à leur place ; leur abandon est le signe certain de l’apostasie des derniers tempsMichée 7. 6 ; 2 Timothée 3. 2. Toutefois, l’appel de Christ à venir à lui pour le suivre et être son disciple doit être plus puissant (14. 26, 27). Depuis l’entrée du ché dans le monde, la mort a passé à tous les hommes et tous sont morts devant Dieu, ce qui explique la ponse du Seigneur : “laisse les morts ensevelir leurs morts”. La vie n’est qu’en Christ et il faut venir à lui pour avoir la vie et devenir un messager du royaume de Dieu.
  • Enfin, le troisième cas (versets 61, 62) montre que Christ n’avait pas la première place dans le cœur de celui qui voulait sinrement le suivre, mais sans renoncer aux affections de famille. Le Seigneur met là encore en évidence l’état réel du cœur dans sa ponse : “nul qui a mis la main à la charrue et qui regarde en arrière, n’est propre pour le royaume de Dieu” (verset 62). Un laboureur ne peut pas tracer des sillons droits s’il regarde en arrière. La femme de Lot, dont toutes les affections étaient encore ries à Sodome, qu’elle quittait à regret, a regar en arrière pour sa perteGenèse 19. 26 ; exemple solennel rappe en avertissement aux files du temps de la fin (17. 32).

Le chrétien, à l’image de l’atre Paul, est au contraire invi à oublier “les choses qui sont derrière” et à tendreavec effort vers celles qui sont devantafin de courir droit au but, ChristPhilippiens 3. 14.

Notes

1C’était l’objet de son entretien avec Moïse et Élie sur la montagne (9. 31).

Luc 9

51Or il arriva, comme les jours de son assomption s’accomplissaient, qu’il dressa sa face résolument pour aller à Jérusalem ; 52et il envoya devant sa face des messagers. Et s’en étant allés, ils entrèrent dans un village de Samaritains pour lui préparer [un logis] ; 53et ils ne le reçurent point, parce que sa face était tournée vers Jérusalem. 54Et ses disciples, Jacques et Jean, voyant cela, dirent : Seigneur, veux-tu que nous disions que le feu descende du ciel et les consume, comme aussi fit Élie ? 55Et, se tournant, il les censura fortement [et dit : Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés] ! 56Et ils s’en allèrent à un autre village.
57Et il arriva, comme ils allaient par le chemin, qu’un certain homme lui dit : Seigneur, je te suivrai où que tu ailles. 58Et Jésus lui dit : Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des demeures ; mais le fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. 59Et il dit à un autre : Suis-moi ; – et il dit : Seigneur, permets-moi d’aller premièrement ensevelir mon père. 60Et Jésus lui dit : Laisse les morts ensevelir leurs morts ; mais toi, va et annonce le royaume de Dieu. 61Et un autre aussi dit : Je te suivrai, Seigneur ; mais permets-moi de prendre premièrement congé de ceux qui sont dans ma maison. 62Et Jésus lui dit : Nul qui a mis la main à la charrue et qui regarde en arrière, n’est propre pour le royaume de Dieu.

Notes

(Traduction révisée)