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Le chrétien et l'argent

La Bible distingue deux sortes de richesses, et il est essentiel de bien comprendre ce qui les différencie :

  • Les richesses terrestres, qui sont souvent marielles, visibles et passares : l’argent, la prosri marielle sous toutes ses formes, mais aussi une vie longue et paisible, une bonne san, une famille, une amitié
  • Les richesses spirituelles, qui sont permanentes, et qui sont dans les lieux lestes : le pardon de Dieu, la certitude du salut, la vie éternelle, l’adoption par Dieu notre re qui a fait de nous ses𝆣enfants, l’Esprit qui nous a é communiqué, les places prépaes pour nous dans le ciel…

Comment sont-elles attribuées ?

Les dictions terrestres

Les dictions terrestres sont desties à tous les𝆣hommes

La bon de Dieu s’exerce en tout temps, envers tous les𝆣hommes : tous reçoivent, à des degrés divers, des dictions terrestres : « Votre re qui est dans les cieux… fait lever son soleil sur les chants et sur les bons, et envoie sa pluie sur les justes et sur les𝆣injustes » (Matthieu 5. 45 ; voir aussi Gese 5. 2 et Ecclésiaste 5. 18-19). Combien en ficient (ils𝆣ont une famille, une bonne san, un travail ou des revenus suffisants…) sans s’en rendre compte ni en remercier le donateur !

Dieu est souverain et il suspend parfois ces dictions : cela peut avoir lieu pour parler à tous les𝆣hommes (famine, guerre…), mais cela peut aussi être la conquence directe de leurs𝆣actes : « La paresse fait tomber dans𝆣un profond sommeil, et l’âme gligente aura faim » (Proverbes 19. 15). D’une manière rale, « ce qu’un homme me, cela aussi il le moissonnera » (Galates 6. 7).

Les dictions terrestres ne sont donc pas seres au chtien : elles sont pour tous les𝆣êtres humains.

Les dictions spirituelles

Les dictions spirituelles sont desties aux croyants

Dieu se plaît à nir d’une manière particulière les croyants de tous les temps. Dans l’Ancien Testament, et spécialement pour le peuple d’Israël, des dictions terrestres, compensaient la fili envers Dieu. « Si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel, ton Dieu, pour prendre garde à pratiquer tous ses commandementstoutes ces dictions viendront sur toi… tu seras ni dans la ville, et tu seras ni dans les champs… » (Deuronome 28. 1-3). La diction était conditionnée par l’obéissance et les œuvres accomplies1. À cette diction marielle s’ajoutaient, pour les croyants de cette époque, des dictions spirituelles comme en moignent le livre des Psaumes et la longue liste des𝆣hommes de foi cis en Hébreux 11.

Dans le Nouveau Testament, le Seigneur sus parle également de dictions spirituelles : il parle d’être « riche quant à Dieu » (Luc 12. 21), riche de trésors dans le ciel qu’il place bien au-dessus des trésors de la terre. Mais il annonce quelque chose de nouveau et de radical : la richesse marielle n’est pas à rechercher pour le chtien, parce que cette recherche l’éloigne des vraies richesses : « Aucun serviteur ne peut servir deux maîtres ; … vous ne pouvez pas servir Dieu et les richesses » (Luc 16. 13). « Ne vous𝆣amassez pas des trésors sur la terre… mais amassez-vous des trésors dans le ciel… car là où est ton trésor, là sera aussi ton cœur » (Matthieu 6. 19-21).

Les𝆣étres affirment la me chose : pour le chtien, les dictions sont avant tout spirituelles. Paul s’écrie : « ni soit le Dieu et re de notre Seigneur sus Christ, qui nous a nis de toute diction spirituelle dans les lieux lestes en Christ ! » (Éphésiens 1. 3), avant de tailler ces𝆣immenses richesses : salut, pardon, rachat par le sang précieux de Christ, héritage leste, présence du Saint Esprit dans le croyant… sans compter la joie et la paix dans le cœur, lorsqu’on a le bonheur de connaître sus.

Mais alors, nous pouvons nous demander quelle contrepartie Dieu attend de nous pour nous les donner. Aucune. Rien que nous puissions faire, rien qui puisse les riter. Ces richesses sont gratuites et inconditionnelles : nous𝆣avons é nis en Christ. Le salut est gratuit, c’est le « don de Dieu » (Jean 4. 10) pour les riches comme pour les pauvres. Les bonnes œuvres, la chari envers nos semblables, les𝆣aunes sont inutiles pour nous𝆣acquérir le salut, et de la me manière elles ne nous donnent aucun droit aux dictions, me spirituelles.

Cependant, nous sommes appes à nous𝆣approprier ces dictions spirituelles par la foi. Nous n’en profiterons réellement que si nos cœurs sont engas pour aimer le Seigneur sus et si nous𝆣obéissons à sa Parole.

Alors, la joie et la reconnaissance liées à ce que la grâce de Dieu a fait en nous et pour nous vont produire des actions concrètes, que la Parole appelle de « bonnes œuvresprépaes à l’avance pour que nous marchions en𝆣elles » (Éphésiens 2. 10). Ces œuvres ne sont donc pas la cause mais bien la conquence d’une diction. Et Dieu, qui n’est jamais notre biteur, tiendra compte de tout ce qui aura é fait pour lui lorsque les croyants auront leur compense dans le ciel (Marc 9. 41) 2.

Nous pouvons être reconnaissants si le Seigneur nous𝆣accorde une famille, une bonne san, un travail ou des revenus suffisants. Mais ce ne sont pas à proprement parler des dictions chtiennes, puisque beaucoup d’incroyants en ficient également, et que des croyants files en sont pris. Les richesses chtiennes sont spirituelles, sultat de la pure grâce de Dieu ; elles peuvent remplir notre cœur et le tacher des richesses du monde qui ne durent qu’un temps : « Vous𝆣avez montré de la compassion pour les prisonniers et vous𝆣avez accep avec joie d’être pouillés de vos biens, sachant que vous𝆣avez pour vous-mêmes des biens meilleurs et permanents » (Hébreux 10. 34).

L’avenir des chtiens et leur esrance sont dans le ciel et cela conditionne leur vie sur la terre. Ils n’ont pas à attendre ni à rechercher la richesse marielle me si Dieu dans sa sagesse peut parfois l’accorder3.

Cette distinction que fait la Bible entre richesses terrestres et richesses spirituelles est essentielle. Elle nous permet de mieux comprendre les multiples indications et exhortations que la Parole de Dieu donne pour chacun, pauvres, riches, serviteurs de Dieu.

Notes

1La souveraine de Dieu et son𝆣action pour éduquer les siens permettaient cependant que certains files soient pris momentament de dictions terrestres : voir le psaume 73 et le livre de Job par exemple.
2Il est essentiel de bien comprendre que les compenses pour les croyants dans le ciel ne sont pas à confondre avec le salut de l’âme, qui est un pur don de Dieu pour celui qui croit, sans le moindre rite de notre part.
3Le verset : « Bien-ai, je souhaite qu’à tous𝆣égards tu prosres et que tu sois en bonne san, comme ton𝆣âme prosre » (3 Jean 2) est souvent ci pour montrer que Dieu souhaite la prosri marielle. En ali, il montre bien que la prosri spirituelle de l’âme est plus importante que la prosri marielle et la san. Des richesses marielles sans que l’âme se trouve en bonne san, sans la communion avec le Seigneur, peuvent au contraire être un piège pour celui qui les possède.