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Le Seigneur est proche

Benaïa, fils de Jehoïada, fils d’un homme vaillant, de Kabtseël, grand en exploits, lui, frappa deux lions de Moab ; c’est lui qui descendit dans une fosse et y frappa le lion, par un jour de neige. C’est encore lui qui frappa l’homme égyptien, dont la stature était de cinq coudées ; l’Égyptien avait en sa main une lance qui était comme l’ensouple des tisserands ; Benaïa descendit vers lui avec un bâton, arracha la lance de la main de l’Égyptien et le tua avec sa propre lance.
1 Chroniques 11. 22-23
Les hommes forts de David (4)
Engagement et compétence

Benaïa : un combattant hors pair ! Il était l’auteur de grands exploits, capable de terrasser deux héros de Moab, ainsi qu’un lion dans une fosse sous la neige et un géant de près de 2, 5 mètres. Benaïa était très courageux. Il était compté avec les trente, et s’était fait un nom parmi les trois hommes forts, même s’il n’atteignait pas les trois premiers (v. 24-25). C’était un combattant sur lequel David pouvait toujours compter.

Sa fidélité lui a donné des compétences pour occuper des postes importants et proches du roi qu’il servait. David le nomme à la tête de ses gardes du corps, les Keréthiens et les Peléthiens (1 Chroniques 18. 17). Pendant l’épisode de la rébellion d’Absalom, Benaïa demeure fidèle alors que d’autres trahissent David. Pourtant, suivre le roi comportait de sérieux risques à ce moment-là : il fallait être comme lui, un fugitif en danger de mort. Mais Benaïa est attaché à David, d’un attachement indéfectible.

Toujours prêt à servir, il se montre aussi un administrateur compétent, comme nous pouvons le déduire du passage suivant : “Le chef du troisième corps d’armée, pour le troisième mois, était Benaïa (fils de Jehoïada, principal officier), chef ; dans sa division il y avait 24 000 hommes. Ce Benaïa était un homme fort parmi les trente, et au-dessus des trente ; Ammizabad, son fils, était dans sa division” (1 Chroniques 27. 5-6).

Puissions-nous comme lui laisser Dieu déployer nos qualités au service de notre Maître !

d’après A. Bouter

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