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Le Seigneur est proche

Tous ils ont bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient d’un Rocher spirituel qui les accompagnait : et le Rocher était le Christ.
1 Corinthiens 10. 4
Rafraîchissement spirituel

Tout au long de la traversée du désert par les fils d’Israël, l’eau coulait du rocher pour étancher la soif du peuple et le rafraîchir ; mais le rocher a dû être frappé pour qu’il donne de l’eau. De même, le Fils éternel de Dieu a été frappé pour nous. Par sa mort, la vie éternelle jaillit de lui pour nous et il est notre source d’eau vive pour nous fortifier et nous rafraîchir durant notre vie sur la terre.

Vous et moi, nous pouvons nous lasser dans notre vie quotidienne au milieu d’un monde spirituellement aride – durant notre traversée du désert –, mais le cœur de Christ n’est jamais fatigué. Il est fixé sur son épouse avec autant de fraîcheur que lorsque Dieu nous a choisis en lui avant la fondation du monde : “il la nourrit et la chérit” (Éphésiens 5. 29).

Il n’oublie pas que nous marchons dans une atmosphère desséchante. Il est avec nous tout au long du chemin, et nous trouvons en lui tout le rafraîchissement dont nous avons besoin. Je suis peut-être un voyageur fatigué du chemin, mais je peux trouver en lui la fraîcheur – une source d’eau vive pour me redonner des forces au moment où je tombe de fatigue dans le désert. Il a dit lui-même : “Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive” (Jean 7. 37). Et encore : “Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, moi, n’aura plus soif, à jamais” (Jean 4. 14).

Quel amour dans le cœur de Christ qui ne connaît pas la fatigue, ne traîne pas des pieds, n’a jamais les bras ballants ! Quelle fraîcheur dans l’amour de Christ et quel éclat a cette eau qui coule sans cesse dans une pureté et une fraîcheur incomparables !

Voilà ce qui doit occuper mes pensées. Si je réalise sans cesse à quel point Christ m’a aimé(e), si mes sentiments sont fixés sur lui, son amour gravé en moi me donnera toute la force dont j’ai besoin pour traverser le désert de ce monde.

d’après G.V. Wigram
Que le souffle brûlant du désert nous consume,
Que le ciel embrasé chaque jour se rallume,
Si nos forces déjà commencent à fléchir,
L’eau coule du Rocher et vient nous rafraîchir.

H. Rossier

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