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Le Seigneur est proche

Éphraïm s’est attaché aux idoles : laisse-le faire.
Osée 4. 17
Laisser tranquille (4)
“Laisse-le faire”

Attaché aux idoles” ! Éphraïm avait franchi un pas dans son idolâtrie : il n’était pas seulement idolâtre, ce qui était déjà mauvais en soi, mais il était même lié aux idoles par une affection aussi audacieuse qu’effrayante.

À ce stade, son idolâtrie paraît sans espoir. Une longue fréquentation du mal a non seulement émoussé sa conscience, mais il n’a plus aucune conscience du mal qu’il fait. Israël devait son adoration à Dieu. Mais ici, le sens de ce qui est dû à Dieu est terni au point que les idoles prennent le dessus, et que Dieu est abandonné.

Quand Éphraïm se retrouve ainsi lié sans retour et de son plein gré avec les idoles, la sentence est : Laissez-le tranquille. Cela pourrait paraître étonnant. Mais, en réalité, c’est la sentence la plus terrible que Dieu puisse prononcer. Inutile désormais que le prophète cherche à intervenir pour le ramener.

Il a choisi son chemin et tracé son sentier, et il est abandonné au jugement de Dieu. Il doit être amené à regretter sa folie. L’homme subira les conséquences de ses choix. Ce qu’il sème, il le moissonnera (voir Galates 6. 7). Ses choix déterminent son avenir. Telle est la nature du gouvernement de Dieu, et c’est pourquoi il dit d’Éphraïm, qui s’est attaché aux idoles : “Laisse-le faire”.

C’est comme si Dieu détournait son visage d’Éphraïm. Il est mille fois préférable qu’il nous fasse sentir le poids du châtiment sous la main de Dieu – car c’est une main paternelle –, que de vivre avec ce “Laisse-le faire”.

Attachons-nous à lui, pour ne jamais entendre “Laisse-le faire”. Il serait bien préférable que nous entendions plutôt Jésus dire à ceux qui nous font du tort : Laissez-le ou “Laissez-la” tranquille, comme pour Marie (voir Marc 14. 6) – quelle différence !

d’après J.W. Smith

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