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Le Seigneur est proche

Laissez-les ; ce sont des aveugles, conducteurs d’aveugles : si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans un trou.
Matthieu 15. 14
Laisser tranquille (3)
“Laissez-les”

Voilà un verdict solennel prononcé par Christ sur les faux docteurs d’alors. Ces derniers plaçaient la tradition au-dessus de l’Écriture, et enseignaient, en guise de doctrines, des commandements d’hommes. De plus, ces mêmes docteurs ne supportaient pas d’être repris : ils “ont été scandalisés en entendant cette parole” (v. 12).

Ces hommes religieux semblaient proches de Dieu en paroles, mais leur cœur était très éloigné de lui (voir Marc 7. 6). La religion extérieure peut être une douce musique, éloquente, attrayante, mais souvent trompeuse. Elle peut être faite de prières, de chants et d’oraisons sans jamais atteindre ni le trône de Dieu ni la conscience de l’homme. Elle peut présenter la plus belle apparence, mais laisser l’âme sèche et insatisfaite.

Elle peut faire appel à l’histoire, à un certain langage, à la connaissance ou aux pères de l’Église, mais passer sous silence les réalités des Écritures. Elle méconnaît la lumière de la vérité, sa liberté et sa puissance morale. Elle trouve sa source dans la pensée humaine et ses raisonnements. Ceux qui l’enseignent sont aveugles, et ceux qu’ils conduisent le sont tout autant. Quelle situation !

Ce qui était vrai au premier siècle, est tout aussi vrai aujourd’hui. La maladie est chronique. Et, étrange contradiction, plus l’enseignement est erroné, plus il est défendu avec ténacité !

Dieu merci, la Parole écrite révèle tout à celui qui la reçoit avec une foi humble. Mais quant aux orgueilleux enseignant une tradition qui ne tient pas compte de l’enseignement des Écritures, le Seigneur dit : “Laissez-les”. Ils ont fait leur lit, ils doivent s’y coucher.

(à suivre)

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