Une troisième leçon est enseignée par la grâce à ceux qui sont sauvés : vivre pieusement. Cela nous introduit dans une relation avec Dieu, avec le monde d’en haut. Il y a beaucoup de force, de beauté et de plénitude dans ces mots utilisés par l’apôtre inspiré. Ils nous présentent trois grands cercles dans lesquels nous sommes appelés à agir : le monde intérieur, le monde extérieur et le monde d’en haut. Ces cercles doivent être appréhendés ensemble pour entrevoir leur beauté divine. Rien n’est laissé de côté. Tout ce qu’il est possible d’apprendre, la grâce nous l’enseigne, si nous voulons bien recevoir son instruction. Gardons à l’esprit que la preuve la plus sûre que nous avons reçu le salut par grâce, c’est lorsque nous apprenons les leçons que la grâce enseigne : le contrôle de soi, la justice pratique et la vraie piété.

Que Dieu le Saint Esprit nous fasse réaliser la plénitude du salut, ainsi que la pureté et le caractère élevé de ces enseignements de la grâce de Dieu ; nous pourrons ainsi réaliser plus clairement l’espérance introduite par la grâce. L’apôtre Paul la décrit dans ce passage de l’Épître à Tite comme une “espérance bienheureuse”, et assurément rien ne peut être plus heureux que “l’apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ”. C’est l’espérance propre au croyant ; il est encouragé à l’attendre par la même grâce qui lui a apporté le salut et qui lui enseigne comment se comporter par rapport au monde intérieur, au monde extérieur et au monde d’en haut.