Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

La grâce de Dieu qui apporte le salut est apparue à tous les hommes, nous instruisant pour que, reniant l’impiété et les convoitises mondaines, nous vivions dans le présent siècle sobrement.
Tite 2. 11-12
Trois leçons de la grâce (2)
Vivre sobrement

Ces instructions de la grâce se répartissent en trois catégories distinctes, comme le suggèrent les trois adverbes “sobrement, et justement et pieusement”.

La sobriété fait référence au cercle intérieur, au cœur. Cela signifie simplement un contrôle de soi intérieur, expression très instructive. La grâce qui m’a sauvé m’apprend à exercer ce contrôle sur moi-même. Je dois gouverner mes pensées, ma langue, mon caractère, non pas pour être sauvé, mais parce que je suis sauvé.

Celui qui m’apprend à exercer ce contrôle m’a d’abord sauvé, avant de commencer à m’enseigner. C’est en tant que personne sauvée que je soumets tout mon être moral au contrôle de mon divin Maître.

La Loi ne peut pas m’enseigner à maîtriser ma nature. Elle me condamne, me jette par-dessus bord et m’abandonne. La grâce m’a cherché, m’a sauvé, m’a donné une nouvelle nature et m’a scellé du Saint Esprit pour que je puisse m’exercer au contrôle de moi-même.

Tout cela pourrait me permettre de contrôler certains aspects du moi, tout en épargnant la racine. Mais “la grâce de Dieu qui apporte le salut” me donne la victoire complète sur le moi, dans tous ses aspects. Le salut comprend tout autant la victoire sur le mal qui habite en moi, que la délivrance de l’enfer. Malheureusement, nous nous approprions mal cette victoire. À cause de l’indifférence spirituelle et de l’incrédulité, nous parvenons difficilement à faire nôtre en pratique ce salut complet que la grâce nous a apporté.

Mais cela ne change rien au principe : si je suis un homme sauvé, je dois vivre en toutes choses à la manière d’un homme sauvé.

(à suivre)

×