Le Seigneur est proche
La grâce de Dieu n’instruit pas ceux qui sont morts, elle leur apporte le salut et leur donne la vie. Elle n’instruit pas ceux qui sont coupables, elle les purifie. Elle n’instruit pas ceux qui sont condamnés, elle les justifie. Ainsi, c’est en tant que vivifié (rendu vivant), purifié et justifié, que je deviens l’objet de son enseignement. La première chose faite par la grâce pour le pécheur perdu, c’est de lui apporter le salut. Puis, lorsqu’il a reçu ce salut, elle l’instruit “pour que, reniant l’impiété et les convoitises mondaines”, il vive “dans le présent siècle sobrement, et justement et pieusement”.
Je souhaite que mon lecteur soit au clair sur ce point : s’il n’est pas encore sauvé, il doit comprendre que la grâce de Dieu lui apporte le salut en ce moment même. De plus, tant qu’il n’a pas accepté ce don gratuit, il est totalement incapable de comprendre ou d’assimiler les leçons que la grâce enseigne. Si la grâce doit être son professeur, il a besoin d’être sauvé pour en être l’élève. Ce simple fait porte un coup fatal à toute forme de légalisme, à toute justice humaine, à toute prétention de l’homme. Si
La Loi nous dit comment nous devrions vivre, mais elle ne nous enseigne pas. Elle ne nous donne ni la leçon à apprendre, ni la capacité de l’apprendre. Elle ne nous apporte pas le salut. La Loi n’a jamais pu enseigner des hommes sauvés, puisqu’elle ne sauve pas ceux qui sont perdus, mais au contraire les condamne.
Asseyons-nous paisiblement aux pieds du Seigneur et nourrissons-nous des enseignements de sa grâce.