Le Seigneur est proche
Dans quelle mesure cette pensée d’être sauvés par Christ fait-elle réellement notre joie ? Réalisons-nous le prix qu’il a payé pour cela : nous sommes sauvés “par son sang” qui a coulé sur la croix. Quand Christ se révèle à un pécheur, il lui donne la paix. Lui seul peut la donner, car il a “fait la paix par le sang de sa croix” (Colossiens 1. 20).
Sommes-nous heureux, joyeux, non seulement d’être sauvés, mais aussi de penser à tout ce que Jésus est en lui-même – quel Sauveur glorieux nous possédons ? Oui, il est Celui à qui revient toute la gloire.
Pensons-nous aussi à la joie de Jésus de nous avoir sauvés ? “Jésus…, à cause de la joie qui était devant lui, a enduré la croix” (Hébreux 12. 2). Il n’y a pas d’autre nom auquel Jésus de Nazareth réponde avec plus de joie que le nom de Sauveur. Il ne le partage avec aucun autre. Être le “Dieu Sauveur” (Tite 2. 10, 13) est son plus grand titre de gloire, et c’est aussi la signification de son nom d’homme : Jésus (en hébreu : Yehoshua) signifie l’Éternel Sauveur (voir Matthieu 1. 21). C’est pour cela que c’est “au nom de Jésus” que “se plie tout genou des êtres célestes, terrestres et infernaux” (Philippiens 2. 10).
Son titre de Rédempteur (Celui qui rachète, qui sauve) sera-t-il un jour périmé, caduc, oublié ? Absolument pas ! En Apocalypse, nous voyons “au milieu du trône… l’Agneau qui se tenait là comme immolé” (5. 6), titre qui le désigne comme Celui dont la gloire de la rédemption sera toujours visible.
Nous sommes, pour l’éternité, le peuple d’un Dieu rédempteur.