Le Seigneur est proche
Les enfants du peuple d’Israël étaient à l’abri du sang de l’agneau pascal, protégés du jugement venu sur le pays d’Égypte cette nuit-là. L’agneau de la Pâque est un type de Christ qui a été sacrifié pour nous (1 Corinthiens 5. 7). Il y avait d’autres choses à respecter en lien avec l’agneau cette nuit-là : en plus d’appliquer le sang sur les poteaux et les linteaux de leurs portes (Exode 12. 7), ils devaient aussi manger l’agneau “rôti au feu”.
Il ne devait pas être “cuit dans l’eau, mais rôti au feu”. L’eau bout à 100 °C, mais pour rôtir l’agneau il fallait que la température soit bien plus élevée : les flammes d’un feu de bois peuvent dépasser les 1 000 °C et les braises maintenir la température au-dessus de 250 °C. Le feu nous parle du jugement de Dieu sur le péché. Il y a des fausses doctrines qui enseignent que Christ n’a pas supporté la colère de Dieu sur la croix, ou qui nient l’expiation par un substitut (un remplaçant) sous le jugement divin. La vérité solennelle est que Christ a “été fait péché pour nous” (2 Corinthiens 5. 21). Il n’a pas été un simple martyr. De la même manière que l’agneau n’était pas à demi cuit ni cuit dans l’eau, donc à une température relativement faible, mais rôti au feu, nous n’avons pas à sous-estimer la terrible réalité des saintes souffrances de Christ et du fardeau du péché qu’il a porté.
Manger la chair de l’agneau rôtie signifie, en image, que l’œuvre de Christ nécessite d’être saisie par chacun de nous, personnellement, par la foi. On ne devait pas en laisser “de reste jusqu’au matin”, et si on le faisait, le reste devait être brûlé au feu. Si l’on séparait l’agneau rôti de la nuit de la Pâque, il devenait alors une simple nourriture pour la famille, et cela ne devait pas être permis.
Par ces versets, nous apprenons deux choses :
– premièrement,
– deuxièmement,