Ce passage de Philippiens 4 a été décrit comme un nouvel Éden, un véritable paradis de Dieu. L’ancien Éden était beau, avec toutes sortes de fruits bons à manger, et Dieu était là. Mais nos premiers parents ont perdu, par leur désobéissance, leur droit d’être là et ont été mis dehors ; l’épée du chérubin tournait çà et là pour garder l’entrée du jardin et prévenir des tentatives de retour des pécheurs (Genèse 3. 23-24).

Mais un nouvel Éden s’est ouvert pour nous, et on y entre par la croix du Seigneur Jésus ; par cette croix le chemin a été grand ouvert à ce paradis où tout est bon, et nous pouvons avancer parmi ces beautés et goûter ces fruits glorieux : les choses vraies, nobles, honorables, justes, pures, aimables, de bonne réputation – les choses vertueuses et dignes de louange.

Quels fruits, quelles bénédictions nous attendent dans cet Éden ! Christ le remplit, et nous nous réjouissons dans son amour. Il est notre nourriture ; nos âmes vivent entourées des gloires de sa Personne. Le Dieu de paix est là, et nous marchons avec lui et lui avec nous. Et Paul, le grand apôtre, qui connaissait si bien et aimait ce paradis de Dieu, nous exhorte à y entrer. On voit plusieurs fois l’expression “au reste” dans les épîtres. Ici, c’est la dernière : “Au reste, frères… que cela occupe vos pensées”. De quoi avons-nous besoin de plus ?