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Le Seigneur est proche

Je dis cela dans votre intérêt, non pour vous contraindre, mais en vue de ce qui est bienséant, et pour vous attacher au service du Seigneur sans distraction.
1 Corinthiens 7. 35
S’occuper de ce qui est invisible

La vie que nous avons en Christ est une vie essentiellement céleste. Nous ne pourrons la comprendre et la réaliser pleinement que lorsque la pensée de Dieu à notre égard sera réalisée, et que nous nous trouverons nous-mêmes dans la maison du Père ; nos corps seront alors rendus semblables à celui du Premier-né, tout ce qui est mortel ayant été englouti par la vie. Mais la vie éternelle est vraiment nôtre déjà maintenant – de nombreuses affirmations divines nous l’assurent. Cependant, cette vie est étrangère à ce monde, et nous avons besoin de vivre en esprit comme en dehors du monde si nous voulons posséder dans quelque mesure la riche part spirituelle que Dieu nous a donnée déjà maintenant dans son Fils.

Les paroles de l’apôtre Paul dans le verset ci-dessus m’ont souvent fortement impressionné : “vous attacher au service du Seigneur sans distraction”. Que connaissons-nous de cela ? Ces paroles supposent que l’âme vit par la foi dans les demeures du sanctuaire céleste, maintenant la communion avec le Seigneur sans aucune charge ni aucun souci. Tel est le désir de l’Esprit pour nous tous. L’Esprit est le lien divin toujours présent entre notre âme sur la terre et Christ dans le ciel ; son délice le plus profond est de révéler dès maintenant à la foi ces choses qui ne deviendront réalité qu’au retour du Seigneur.

C’est en nous occupant des choses invisibles que notre âme gagne des forces pour toutes les circonstances que nous rencontrons et s’élève au-dessus de tout ce qui peut nous atteindre dans un monde mauvais et dans une église en ruine. “Si donc vous avez été ressuscités avec le Christ, cherchez ce qui est en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu ; pensez à ce qui est en haut, non pas à ce qui est sur la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu” (Colossiens 3. 1-3).

W.W. Fereday
Moïse… estima l’opprobre du Christ un plus grand trésor que les richesses de l’Égypte ; car il regardait à la récompense. Par la foi, il quitta l’Égypte, sans craindre la colère du roi ; car il tint ferme, comme voyant celui qui est invisible.

Hébreux 11. 24, 26-27

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