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Le Seigneur est proche

Quand ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu qui se promenait dans le jardin au frais du jour, l’homme et sa femme se cachèrent de devant l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin.
Genèse 3. 8
Le triomphe de “la descendance de la femme”

Adam et Ève ont péché. Ils ont désobéi à l’Éternel qui leur avait donné une interdiction, et ils ont transgressé cet interdit. Dévorés par la culpabilité, ils ne se sentent plus libres de se présenter devant Dieu. Alors, quand Adam s’entend appeler par la voix divine, il répond : “J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, car je suis nu, alors je me suis caché” (v. 10). La conscience de sa nudité morale devant Dieu le rend incapable de supporter la sainteté du regard divin.

Va-t-il reconnaître ses torts ? Pas du tout. Adam rejette la faute de son péché sur sa femme, mais aussi sur Dieu, puisqu’il formule une sorte d’accusation indirecte : “la femme que tu m’as donnée…” (v. 12). Interrogée à son tour, Ève accuse le serpent de l’avoir trompée. Certes, reconnaissent-ils bien avoir mangé de ce fruit qui leur était défendu, mais ils ne sont pas les vrais responsables. Depuis lors, l’humanité se dédouane ainsi de ses responsabilités.

Pour cette toute première désobéissance, Adam et Ève auraient dû être détruits. Mais Dieu annonce que “la descendance de la femme” écraserait la tête du serpent (v. 15). Nous savons que cet homme – “né de femme” (Galates 4. 4) – sera le Seigneur Jésus qui triomphera de Satan sur la croix, en prenant sur lui le châtiment que méritent tous les hommes : Adam et Ève les premiers, mais nous aussi, leurs descendants qui héritons de leur nature mauvaise. Le fait d’écraser la tête du serpent signifie la destruction complète de Satan par le Seigneur Jésus grâce à la valeur infinie de sa croix. Mais il aura le “talon brisé” : cela fait allusion à ses souffrances et à sa mort qui a interrompu sa marche sur la terre.

En ce qui concerne directement Adam et Ève, Dieu n’en reste pas là non plus. Il faut les sauver de cette première transgression. Quelqu’un doit mourir, mais pas eux, car Dieu les aime. Dieu les revêt alors de vêtements de peau (v. 21) qui couvrent leur nudité, symbole de leur nature maintenant marquée par le péché. Pour faire un vêtement de cuir, il faut forcément sacrifier un animal : une vie a donc été donnée pour la leur. C’est le premier sacrifice de l’histoire de l’humanité, qui symbolise déjà le sacrifice de Jésus, “l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde” (Jean 1. 29) – le péché d’Adam, celui d’Ève, le mien, et le péché de tous ceux qui acceptent la valeur d’un tel sacrifice.

d’après L.M. Grant

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