Le Seigneur est proche
Il est précisé dans ce passage que Jésus est entré en Galilée “après que Jean eut été livré”. Prenons le temps de réfléchir à ce contexte. Jean le Baptiseur avait annoncé Jésus comme “l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde” (Jean 1. 29). Il avait suivi les commandements de Dieu avec hardiesse, allant jusqu’à reprendre le roi de Galilée lui-même, Hérode, parce qu’il convoitait la femme de son frère. Ainsi, au moment où Jésus commence son ministère, Jean est en prison à cause de sa fidélité… Et Jésus a donc été annoncé par un homme condamné à mort.
Qu’aurions-nous fait dans de pareilles circonstances ? Peut-être aurions-nous trouvé plus sage de faire profil bas le temps que l’affaire s’apaise. Peut-être nous serions-nous cachés pour accomplir notre ministère, ou l’aurions-nous même abandonné. Jésus n’a rien fait de tout cela : la bonne nouvelle devait être répandue et il l’a apportée aux hommes. “Jésus… a passé de lieu en lieu, faisant du bien et guérissant tous ceux que le diable avait asservis à sa puissance” (Actes 10. 38).
Dans ce monde qui le rejetait et tuait ses disciples, Jésus a fait du bien. Que dire ? Voilà notre Modèle. Et nous devons bien avouer que ce comportement nous est, par nature, complètement étranger. Dieu nous demande pourtant de l’imiter pour être des témoins parmi ceux qui nous entourent. Pour cela, il nous a donné les ressources nécessaires : le Saint Esprit en nous, sa Parole pour nous guider, et un lien direct avec lui par la prière.
Il est évident que seuls, alors que le monde devient de plus en plus inquiétant, nous ne pouvons pas suivre le Seigneur dans sa marche. Nous sommes des humains et, à ce titre imparfaits, sans force, manquant de sagesse, tout à fait incapables par nous-mêmes de marcher sur ses traces. Mais