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Le Seigneur est proche

La Loi a été donnée par Moïse ; la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
Jean 1. 17
Grâce et vérité

L’atmosphère est chargée d’émotion quand une femme surprise en adultère est amenée dans le temple devant le Fils de l’homme (Jean 8. 3-4). Les pharisiens exigent une réponse : “Or, dans la Loi, Moïse nous a commandé de lapider de telles femmes. Toi donc, que dis-tu ?” (v. 5). Méchants et rusés, les pharisiens allaient faire d’une pierre deux coups : se débarrasser d’une femme sans valeur, et en même temps embarrasser Jésus. Le piège était bien posé. Si Jésus disait de la libérer, il bafouait la loi de Moïse, et s’il était d’accord de la lapider, qu’adviendrait-il de ses principes d’amour et de pardon ?

La tension s’accroît lorsque Jésus les ignore. Il se baisse maintenant, écrivant avec son doigt sur la terre (v. 6). Puis il se redresse, et sa réponse est accablante : “Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il jette le premier la pierre contre elle” (v. 7). Jésus rappelle symboliquement que ce qui “est écrit (voir Matthieu 4. 4-7) s’applique à tous et manifeste ce qu’il y a dans le cœur et la vie de chacun. Le constat est sans appel : “Il n’y a personne qui fasse le bien, non pas même un seul” (Psaume 14. 3). Tandis que Jésus continue à écrire (v. 8), les accusateurs sortent un à un du temple comme des chiens battus, “en commençant par les plus âgés jusqu’aux derniers” (v. 9).

Le récit de Jean 8 ne parle pas des sentiments et des émotions de la femme lorsqu’elle est laissée seule avec Jésus. Mais on perçoit la foi et l’espoir qui ont germé dans son âme pendant ces moments. À la question de Jésus au sujet de ses accusateurs : “Personne ne t’a condamnée ?”, elle répond tranquillement : “Personne, Seigneur” (v. 10-11a). Cette femme n’allait pas seulement être délivrée des griffes de ses adversaires ; elle allait connaître une délivrance beaucoup plus grande, celle de sa propre vie de péché, alors qu’elle rencontrait le Sauveur et entendait ses paroles d’assurance et de puissance : “Moi non plus, je ne te condamne pas ; va, dorénavant ne pèche plus” (v. 11b). Pouvez-vous imaginer qu’elle retournerait à une vie de péché et de misère après cela ?

d’après G.W. Steidl

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