Ces femmes dévouées ont préparé avec des soins minutieux ce qu’il fallait pour oindre le corps de Jésus ; ce qu’elles ont fait pour le Seigneur est relevé dans la Parole. Elles ont ensuite respecté le commandement relatif au sabbat ; c’était digne de louange ! Mais si l’on y regarde de plus près, toute leur préparation n’a servi à rien de concret. Elles n’ont jamais eu l’occasion d’employer ce qu’elles avaient préparé à l’avance. Pourquoi cela ?

Ces femmes ont agi de cœur, par amour pour leur Seigneur, mais elles manquaient de compréhension, se limitant à leurs espérances juives ; elles étaient occupées de leurs soins pour un Jésus de Nazareth mort, car, comme Pierre et Jean, elles “n’avaient pas encore compris l’Écriture, d’après laquelle Jésus devait ressusciter d’entre les morts” (Jean 20. 9). Mais elles ont appris la vérité : Jésus était ressuscité ! Alors, leur tristesse a été changée en une profonde joie ! Et qu’en était-il des aromates et des parfums qu’elles avaient préparés avec tant de soin ? Ils étaient désormais inutiles pour l’objectif fixé.

Il peut arriver que le Seigneur manifeste qu’il approuve notre dévouement dans des choses pour lesquelles il devra pourtant nous montrer qu’il a des pensées différentes des nôtres. Nous devrons apprendre alors à agir autrement. Laissons-le nous instruire, pour voir les choses comme lui les voit, et abandonner ce que nous pensions faire pour lui. Les femmes ici ont dû réaliser que tous les aromates qu’elles avaient préparés étaient inutiles. De même pour nous, peut-être avons-nous cru jusqu’ici agir pour le Seigneur avec dévouement, mais en fait ce n’était pas ce qu’il attendait de nous. Demandons-lui de nous éclairer, il nous montrera comment agir pour lui !