Les “petits renards” ne restent pas petits, ils grandissent, en ravageant les vignes, et grossissent. En effet, les renards décrits ici sont des bêtes nuisibles pour la culture de la vigne. Il y a beaucoup de types de “renards” qui souhaitent ravager les vignes du Seigneur en attaquant ses ouvriers. L’image des vignes, souvent employée dans les paraboles du Seigneur, nous est familière. La vigne représente le travail que le Seigneur nous a confié.

L’un de ces “renards” est la tentation sexuelle. Il est très dangereux car il peut ravager l’utilité du serviteur du Seigneur. C’est pourquoi, quand l’apôtre Paul donne des instructions à Timothée, il lui dit de traiter les hommes plus âgés comme des pères, les plus jeunes comme des frères, et les femmes plus âgées comme des mères ; mais, concernant les femmes plus jeunes, Paul dit : “comme des sœurs, en toute pureté” (1 Timothée 5. 1, 2). Le roi Salomon avait beaucoup à dire au sujet de ce péché avec “la femme étrangère”. “Que ton cœur ne se détourne pas vers ses voies, et ne t’égare pas dans ses sentiers ; car elle a fait tomber beaucoup de blessés, et ceux qu’elle a tués sont très nombreux” (Proverbes 7. 25, 26). Il avait vu ce qui était arrivé à son père, et ensuite les tragédies le concernant, lui-même et sa famille.

Un croyant pourra toujours retrouver la communion avec le Seigneur après avoir confessé son péché, s’être humilié et repenti avec tristesse (voir 2 Corinthiens 7. 10) ; néanmoins, son utilité dans le service du Seigneur peut parfois en souffrir pour le reste de sa vie. Dans le cas d’une chute ponctuelle, le Seigneur peut rétablir pleinement un serviteur dans son service, comme il l’a fait pour Pierre après son reniement (Jean 21. 15-19). Dans d’autres cas, même si le péché est entièrement pardonné et la communion retrouvée, il peut permettre que des conséquences négatives demeurent, comme dans le cas de David après son adultère avec Bath-Shéba (2 Samuel 12. 7-12). La vie sociale et les mœurs relâchées d’aujourd’hui facilitent particulièrement le travail de sape de ce “renard”. Mais grâce à Dieu, le croyant a le Saint Esprit qui habite en lui. Et par l’Esprit, il peut faire mourir les actes et les désirs de sa nature marquée par le péché (voir Romains 8. 13). Si nous fixons les yeux sur Jésus et sommes nourris de sa Parole, Celui qui est en nous se montrera plus fort que toute la puissance de Satan et de la chair.