Le Seigneur est proche
La venue du Seigneur pour les siens, pour les enlever ensemble à sa rencontre et les recevoir dans la maison de son Père, est un acte de pure grâce (Jean 14. 2, 3 ; 1 Thessaloniciens 4. 16-18). En effet, comment un homme pourrait-il y concourir de quelque façon que ce soit et mériter une place dans la maison du Père ?
Par contre,
Cette distinction est absolument juste. Toutefois, nous ne devons aucunement en conclure que l’apparition (ou la révélation) du Seigneur sur la terre n’est pas également liée à sa grâce envers nous. Le verset du jour est la preuve du contraire. Paul a une pensée semblable en exprimant le désir, au sujet d’Onésiphore, qu’il “trouve miséricorde de la part du Seigneur dans ce jour-là” (2 Timothée 1. 18).
Si nous devions nous-mêmes émettre un jugement concernant notre service pour Christ, notre fidélité et notre récompense, nous devrions tous, sans exception, nous écrier : “Nous sommes des esclaves inutiles” (Luc 17. 10). Quelle grâce, alors, d’entendre de la bouche du Seigneur : “Bien, bon esclave…” (Luc 19. 17) !
Les paroles que Jésus adresse à ses disciples sont aussi remarquables : “Mais vous, vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes épreuves. Et moi, je vous confère un royaume… et que vous soyez assis sur des trônes, jugeant les douze tribus d’Israël” (Luc 22. 28-30). Pourtant, les disciples ont-ils pu veiller avec le Seigneur dans le jardin de Gethsémané ? Et un peu plus tard, ne l’ont-ils pas laissé seul ? Quelle grâce et quelle miséricorde sont donc révélées dans l’appréciation que Jésus exprime au sujet de leur fidélité !