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Le Seigneur est proche

Je sais que le moment de déposer ma tente approche rapidement, comme notre Seigneur Jésus Christ me l’a montré.
2 Pierre 1. 14
Pierre et son Seigneur (11)
“Le moment de déposer ma tente”

Faire du camping en utilisant une tente, c’est bien ; généralement, on ne le fait qu’une ou deux fois par an pour les vacances. Mais qu’en serait-il si nous habitions toute l’année dans cette tente ? Il est certain qu’elle se détériorerait rapidement car, à la différence d’une maison, elle n’a pas été fabriquée pour être occupée en permanence.

La Bible parle de tentes, non pas de celles qui servent pour le camping, mais plutôt comme une image pour décrire le corps humain. Dans cette seconde épître, l’apôtre Pierre adresse ses derniers mots aux croyants. À deux reprises dans ce premier chapitre, il désigne son corps comme une tente : “tant que je suis dans cette tente” (v. 13) ; “je sais que le moment de déposer ma tente approche rapidement”. La pensée exprimée ici, c’est que nos corps actuels ne sont pas des lieux de résidence permanents ; nous attendons nos corps glorifiés (voir 2 Corinthiens 5. 1, 2).

Pierre a écrit cette épître pour rappeler aux chrétiens ses enseignements, avant son “départ” (v. 15). Le mot départ signifie littéralement exode (sortir hors du chemin) ; le Seigneur Jésus avait employé ce même mot au sujet de sa propre mort sur la croix : “sa mort [sa sortie, son départ] qu’il allait accomplir à Jérusalem” (Luc 9. 31). Pierre savait depuis longtemps que cette heure viendrait, son martyre avait été prédit sur la rive du lac de Galilée. “Notre Seigneur Jésus Christ me l’a montré”, dit-il. Le Seigneur lui avait dit qu’il mourrait en martyr : “Tu étendras les mains, et un autre… te conduira où tu ne veux pas. Or il dit cela pour indiquer de quelle mort Pierre glorifierait Dieu” (Jean 21. 18, 19).

Il est touchant de voir comment Pierre parle de son martyre proche de manière presque banale : Je dois “déposer ma tente”. Ce n’était pas la bravade de la jeunesse, dont il avait fait preuve en tant que disciple, quand il s’était vanté face à la mort et qu’il avait trahi le Seigneur (Luc 22. 33). Non, c’était l’assurance tranquille que le Seigneur serait avec lui à l’heure de la mort, comme il l’avait promis : “Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à l’achèvement du siècle” (Matthieu 28. 20). Considérer cela devrait nous aider à avoir une bonne perspective sur notre propre vie ici-bas, dans cette tente, et sur notre prochain départ, notre prochaine sortie.

B. Reynolds

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