Marie (ou Miriam) vivait dans un temps de grande persécution. Le Pharaon, craignant que les Hébreux ne deviennent trop forts, avait ordonné un “nettoyage ethnique” : “Tout fils qui naîtra, jetez-le dans le fleuve” (Exode 1. 22).

Moïse, le petit frère de Marie, naît à ce moment-là. Ses parents refusent de le livrer aux Égyptiens et le cachent pendant trois mois. Lorsque l’enfant ne peut plus être caché, sa mère le met dans une corbeille de joncs et le dépose parmi les roseaux au bord du Nil. Cet acte montre la confiance des parents en un Dieu auquel ils remettent entièrement la vie de leur fils.

Marie se cache à proximité. C’est une jeune fille qui fait preuve d’amour et de courage pour accomplir cette mission. Et voilà que la fille du Pharaon vient se laver dans le fleuve et découvre l’enfant qui pleure. Elle en a pitié, et Marie propose d’aller chercher une nourrice hébreue pour le bébé et lui amène sa mère. Quelle audace ! Une enfant esclave qui s’adresse à la fille du roi ! Marie n’occupe que peu de lignes dans ce texte biblique, mais en accomplissant fidèlement ce qu’elle avait à faire, elle devient un maillon de la délivrance du peuple de Dieu, que Moïse fera sortir plus tard de la captivité.

Elle est un encouragement pour les enfants de croyants et un exemple pour nous tous. Dieu est ainsi honoré par la foi vivante et intelligente de chacun de ceux qui participent à son œuvre humblement et fidèlement.