Le mot “miséricorde” vient de deux mots latins signifiant : misère et cœur. Être miséricordieux, c’est avoir le cœur sensible à la misère de son prochain. Jésus a illustré ce qu’est la miséricorde dans une parabole bien connue.

Le bon Samaritain, qui trouve un pauvre blessé, ne lui demande ni son origine, ni sa religion, ni la raison pour laquelle il agonise sur le bord du chemin. Il est simplement ému par la souffrance de ce malheureux, s’approche de lui et fait tout ce qu’il faut pour le remettre sur pied. Jésus conclut par ces mots : “Va, et toi fais de même”. Est-ce qu’il ne s’adresse pas à nous, chrétiens, qui avons mille occasions de faire du bien ? Ouvrons-nous les yeux sur ceux qui sont malmenés par la vie ? Faisons-nous quelque chose pour eux ? Si ces questions nous prennent de court, c’est peut-être parce que notre égoïsme nous fait ressembler aux personnages religieux de la parabole, qui se détournaient du pauvre homme couché au bord de la route.

Pourtant, nous qui avons cru en Jésus, nous avons, nous aussi, été sauvés de notre misère par sa mort sur la croix. Si nous sommes conscients de la grâce qui nous a été faite, nous aurons toujours plus de miséricorde envers ceux qui souffrent de misère physique ou morale.

En étant plus disponibles pour écouter les autres, et attentifs à discerner leurs besoins, nous aurons envie de partager avec eux ce que Dieu nous a confié sur le plan matériel ou spirituel.