“Le jour de mon jugement est venu, épreuve difficile. En tant qu’accusé, je n’avais pas le droit d’intervenir. Si des mensonges étaient énoncés, je ne pouvais les contredire. J’ai pu seulement m’exprimer au début, pour confirmer ma culpabilité dans les faits qui m’étaient reprochés, et présenter mes regrets et mes excuses à ceux que j’avais blessés. À la fin, on m’a donné la parole, j’ai présenté à nouveau mes excuses et mes regrets. Je suis coupable et je le confirme encore aujourd’hui, mais les circonstances qui expliquent en partie mes actes ont été ignorées.

Pendant les délibérations du jury, j’ai attendu dans une sombre pièce. Le pire était que si la peine était confirmée par le procureur, je passerais 12 ans en prison. Je me suis alors promis de me suicider. Pourtant, dans ma détresse, je ressentais une paix intérieure qui venait de Dieu lui-même. Je savais que bien des personnes priaient pour moi. Et j’avais confié ce verdict à Dieu dans ma prière.

En fait, j’allais passer entre 6 et 10 ans en prison, et à mi-peine je pourrais avoir une libération conditionnelle. Même si c’est long, j’ai considéré cette durée comme juste, Dieu l’a déterminée ainsi. Je remercie Dieu pour cette issue, et le temps passé en prison me permet d’approfondir sa Parole.

Grâce aux promesses de Dieu et aux prières de ceux qui m’ont entouré, j’ai surmonté ma dépression. J’ai encore des moments de découragement. Mais je sais que le suicide n’est pas la solution pour être libéré de ce monde et être dans la présence de Dieu.”