Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

Quand Jésus fut descendu à terre, un homme de la ville vint à sa rencontre. Depuis longtemps, il avait des démons, il ne portait pas de vêtements et ne demeurait pas dans une maison, mais dans les tombeaux.
Luc 8. 27
Les gens… viennent vers Jésus, et ils voient le démoniaque assis, vêtu et dans son bon sens, lui qui avait été sous l’emprise de Légion ; et ils eurent peur.
Marc 5. 14-15
Le Gadarénien (4)

Ce pauvre homme avait une vie vraiment terrible. Saisi par des démons, il errait dans un cimetière, nu, agité et dément. C’est une image saisissante de l’homme sous l’emprise du péché.

Mais Jésus le rencontre et le guérit. Alors, tout son comportement est affecté par cette rencontre : les gens de la ville voient une tout autre personne ! Ils le trouvent “assis, vêtu et dans son bon sens, aux pieds de Jésus” (Luc 8. 35).

Assis, vêtu, paisible, il écoute Jésus. Tous ces éléments que note le texte biblique ont une signification.

L’agitation intérieure et un comportement tourmenté sont une des marques de l’homme sans Dieu et sans espérance (Éphésiens 2. 12). Jésus a dit : “Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos” (Matthieu 11. 28). C’est ce que cet homme a trouvé aux pieds de Jésus.

Cet homme était également “vêtu”, ce qui était vrai d’abord dans le sens littéral, mais aussi au sens figuré. Quand nous apprenons à connaître le Seigneur Jésus, notre manière de vivre, nos comportements changent ; peut-être même nous habillerons-nous autrement ! Mais la transformation de cet homme a aussi un sens spirituel. Il a été revêtu “des vêtements du salut”, comme le dit le prophète Ésaïe : “L’Éternel… m’a revêtu des vêtements du salut, il m’a couvert du manteau de la justice” (Ésaïe 61. 10).

On peut remarquer une troisième chose : il était “dans son bon sens”. Une des caractéristiques du croyant est aussi le “sobre bon sens” : “Dieu ne nous a pas donné un esprit de crainte, mais de puissance, et d’amour, et de sobre bon sens” (2 Timothée 1. 7).

Qu’elle est merveilleuse, la grâce de Dieu qui nous transforme à ce point !

d’après M. Vogelsang

×