Dieu avait donné une place particulière au septième jour de la semaine : ce jour-là il s’était reposé, une fois la création achevée. En Genèse 2, ce repos de Dieu est une image de l’éternité – de ce repos que nous trouvons aussi en Hébreux 4. 9 : “Il reste donc un repos sabbatique pour le peuple de Dieu”. Nos regards sont donc dirigés vers l’état éternel, où il n’y aura plus ni travail ni peine.

Pendant de longues années, Israël a été sous la Loi, et parmi les dix commandements, le respect du repos du septième jour, le sabbat, était très important. Malheureusement, le peuple a souvent désobéi à Dieu concernant le sabbat.

Quelle application pour nous, aujourd’hui ? Depuis que le Seigneur Jésus est venu, a souffert et est mort sur la croix pour le salut des pécheurs, il n’y a plus de règle concernant ce jour. Nous ne sommes plus sous la Loi ni sous quelque commandement que ce soit, car en croyant au Seigneur Jésus nous sommes passés de la Loi à la grâce. “Le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes pas sous la Loi, mais sous la grâce” (Romains 6. 14).

Pourtant, en Actes 20, nous voyons les disciples “assemblés pour rompre le pain” un jour spécial ; ce n’était pas du tout le jour du sabbat, mais “le premier jour de la semaine” (v. 7), le jour de la résurrection du Seigneur Jésus. Une nouvelle époque commençait, celle de la grâce. Les disciples n’avaient pas reçu de commandement particulier pour être ainsi ensemble un jour de la semaine plus qu’un autre, mais l’Esprit de Dieu les dirigeait à considérer ce premier jour de la semaine, ce jour de la résurrection du Seigneur, comme “la journée dominicale” (Apocalypse 1. 10), littéralement la journée du Maître, un jour où leur cœur pouvait être tout spécialement occupé de lui. C’est durant ce jour du Maître que l’apôtre Jean, en exil sur l’île de Patmos, a reçu cette Révélation, l’Apocalypse, qu’il a été chargé de transmettre de la part du Seigneur.