Le Seigneur est proche
“Allez donc et faites disciples toutes les nations” (Matthieu 28. 19). Telle est désormais notre mission : dire aux hommes que Dieu a donné un Sauveur – son propre Fils bien-aimé.
La bonne nouvelle de l’évangile, c’est d’abord parler de Jésus qui est venu ici-bas et a vécu une vie de sainteté, sans péché, puis a souffert sur une croix pour le péché, “le juste pour les injustes” (1 Pierre 3. 18). Jésus Christ donne la vie éternelle à tous ceux qui croient en lui. Nous devons donc parler de son sang qui a coulé sur la croix, et sans lequel nos péchés ne peuvent pas être effacés. Mais Christ est aussi ressuscité le troisième jour, et il est monté au ciel. Nous avons alors à appeler les hommes à se repentir et à placer leur foi en Jésus Christ. Et enfin, par la puissance de l’Esprit, proclamons que nous pouvons vivre une vie nouvelle en Christ, jusqu’à ce qu’il revienne nous chercher pour demeurer éternellement avec lui dans la gloire.
Le message de l’évangile ne doit pas être dilué ou frelaté. Ne cherchons pas à le rendre politiquement correct ; ce serait rendre son contenu inopérant. Si ceux à qui nous nous adressons se considèrent comme moralement bons, ou acceptables, en tout cas pas pires que bien d’autres, ils seront effectivement offensés d’entendre ce que Dieu pense réellement de leur état devant lui. Mais l’évangile dit clairement que “tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu” (Romains 3. 23), et que “le salaire du péché, c’est la mort” (6. 23), et “après cela le jugement” (Hébreux 9. 27).
Dans l’évangile, Jésus est appelé “l’ami des pécheurs” (Luc 7. 34). Cela ne signifie pas qu’il ne juge pas le péché, mais qu’il aime le pécheur. Seuls ceux qui se reconnaissent comme tels peuvent s’approcher de lui, comme cette “pécheresse” silencieuse et en larmes, qui n’ose même pas se présenter à ses yeux mais s’agenouille derrière lui pour répandre à ses pieds du parfum – toute sa reconnaissance (v. 38). Voilà l’attitude qui convient à notre état de pécheur devant Dieu. Mais alors, Jésus la regarde et lui dit : “Tes péchés sont pardonnés” (v. 48).