Amos était un berger (Amos 1. 1). Il récoltait également le fruit des sycomores (7. 14). Ouvrier agricole polyvalent travaillant souvent à l’extérieur, Amos connaissait très bien la vie rurale. Ce n’est pas le profil d’une personne destinée à avoir un ministère puissant. Mais les pensées de Dieu ne sont pas nos pensées (voir Ésaïe 55. 8).

Fidèle à son style terre à terre, Amos décrit sa vocation en termes simples : “Je suivais le petit bétail”. Il se présente lui-même comme étant “d’entre les bergers” (1. 1).

Alors qu’il pratiquait son métier, l’Éternel l’a appelé à être prophète. Dieu appelle ceux qui sont occupés à leur métier séculier, que ce soit Moïse gardant son troupeau de moutons (Exode 3. 1-6), Élisée avec sa charrue et ses bœufs (1 Rois 19. 19-21), Simon Pierre avec ses filets de pêche (Marc 1. 16-17), ou même Saul (Paul) avec son zèle religieux plein d’énergie (Actes 9. 1-6).

Dieu n’appelle pas des personnes oisives ou indifférentes afin de pratiquer un ministère à plein temps, ou n’importe quel autre service, d’ailleurs.

Amos était un homme humble et ne faisait pas partie de l’élite religieuse ou politique. Il n’était pas l’un des “fils des prophètes” (2 Rois 2. 3), mais il a été préparé par l’Éternel à l’écart. Dieu se sert des humbles pour qu’aucune chair ne se glorifie en sa présence. Ce n’est pas la première fois qu’il appelle un humble berger pour confondre les hommes puissants.

Amos n’était pas un simple fermier, il était le prophète de l’Éternel par appel et par onction divine. Nous pouvons apprendre de précieuses leçons de ceux qui sont comme Amos. Dieu ne permettra jamais à la chair de se glorifier ou de s’attribuer un quelconque mérite. Il utilise ceux qui sont occupés, et fidèles au quotidien. Quel que soit notre service pour le Seigneur Jésus, grand ou petit, imitons Amos : soyons humbles et fidèles, et travaillons pour Dieu.