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Le Seigneur est proche

Dis-moi, toi qu’aime mon âme, où tu fais paître ton troupeau, où tu le fais reposer à midi ; car pourquoi serais-je comme une femme voilée auprès des troupeaux de tes compagnons ? Si tu ne le sais pas, ô la plus belle parmi les femmes ! sors sur les traces du troupeau, et fais paître tes chevreaux près des habitations des bergers.
Cantique des cantiques 1. 7, 8
Où habite le berger ?

En lisant les versets ci-dessus, nous sommes amenés à jeter un regard en arrière, au moment où la Sulamithe rencontre son bien-aimé pour la première fois. Dans une scène semblable du premier chapitre de l’Évangile de Jean, deux disciples du Seigneur Jésus lui demandent : “Rabbi… où demeures-tu ?” (v. 38). Ici, une demande jaillit spontanément du cœur de la Sulamithe : “Dis-moi… où tu fais paître ton troupeau”. Attirée par l’amour de son bien-aimé, elle désire se nourrir là où il se nourrit, et se reposer là où il se repose. Son voile la désigne comme quelqu’un qui désire mener une vie de bonté et de pureté (Cantique des cantiques 4. 1 ; 5. 7). Elle s’est gardée pour son bien-aimé ; seuls son amour et sa compagnie peuvent satisfaire le cœur de la fiancée. La réponse du bien-aimé nous rappelle les mots touchants que le Seigneur a adressés à Pierre, une fois restauré : “Fais paître mes agneaux” et : “Suis-moi” (Jean 21. 15, 19). Afin de trouver de la nourriture et du repos pour nos âmes dans la présence du Bien-aimé, nous devons sortir pour le suivre sur les traces du troupeau et faire paître ses agneaux. Le Seigneur Jésus dit : “Si quelqu’un me sert, qu’il me suive ; et où je suis, moi, là aussi sera mon serviteur” (Jean 12. 26).

Le mot “sortir” se retrouve dans l’Épître aux Hébreux, au chapitre 13. Dans le chapitre 10, nous sommes exhortés à ne pas abandonner “le rassemblement de nous-mêmes” (v. 25), et dans le chapitre 13 à sortir collectivement “vers [Jésus] hors du camp” (v. 13). Le Seigneur Jésus n’habite pas dans les systèmes religieux établis par les hommes et enseignant que le salut est acquis par les œuvres, les qualités personnelles, des rites ou des ordonnances.

En fait, selon Apocalypse 3. 15-20, le Seigneur Jésus se trouve finalement en dehors du camp “tiède” de ceux qui, tout en se disant chrétiens, restent centrés sur eux-mêmes. Il voudrait entrer, mais il frappe en vain à la porte de l’assemblée à Laodicée. Quelle merveilleuse promesse, sûre et ferme, reste alors pour les croyants sincères qui sortent vers Lui : “Là où deux ou trois sont assemblés à mon nom, je suis là au milieu d’eux” (Matthieu 18. 20) !

T. Bouter

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