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Dictionnaire du Nouveau Testament

PIERRE (np)

Πέτρος (Pétros[nom masc.] ; une pierre ; en contraste avec le roc : pétra (Matthieu 16. 18 ; voir 1 Corinthiens 3. 11 ; 1 Pierre 2. 3-8)) <G4074><C3970> (159x)
|| Un des douze apôtres • Le nom de Pierre est Simon, fils de Jonas ; Jésus lui a donné le nom de Céphas (Pierre) par la suite (Luc 5. 8 ; 6. 14 ; Jean 1. 42 ou 43). Il était pêcheur et travaillait avec Jacques et Jean. À l’appel de Jésus, ils laissèrent tout et le suivirent (Marc 1. 17-19). Pierre eut une place prééminente parmi eux. Lorsque Jésus choisit quelques-uns des disciples lors de circonstances particulières, Pierre est toujours du nombre, et est nommé en premier ; mais nous ne lisons pas qu’il ait exercé une autorité de droit sur les autres apôtres. Les évangiles nous rapportent plusieurs incidents en rapport avec Pierre. Il était énergique et impulsif. Lorsqu’il refusa d’admettre que le Christ devait souffrir, Jésus le repoussa comme parlant au nom de Satan (Matthieu 16. 23). Sa confiance en lui-même l’entraîna à renier son Seigneur, mais il s’en repentit sincèrement. Après la résurrection, le Seigneur lui demanda s’il l’aimait plus que les autres disciples ; il lui confia le soin de nourrir et de paître les agneaux et les brebis du Christ (Jean 21. 15-17). Pierre se vit confier les clés du royaume (Matthieu 16. 19), et nous le voyons prêcher devant de grandes foules lors de la venue de l’Esprit Saint à la Pentecôte (voir Actes 2. 14-36). Trois mille âmes furent alors sauvées et ajoutées à l’Assemblée (il s’agissait essentiellement de Juifs de nations diverses). Il fut aussi le moyen par lequel Corneille, un Gentil, fut converti (Actes 10). Pierre ouvrit ainsi le royaume aux Juifs et aux Gentils. Pierre était l’apôtre de la circoncision (et Paul, celui des nations) (Galates 2. 7) ; il semble qu’il ne se soit pas débarrassé complètement de ses préjudices juifs. Paul dut lui résister en face à Antioche parce qu’il était coupable en se séparant des croyants des nations qui ne suivaient pas les coutumes juives (Galates 2. 11, 12-16). Pierre remarque que Paul parle de choses difficiles à comprendre dans ses épîtres (2 Pierre 3. 15, 16) ; ceux qui n’étaient pas affermis dans l’enseignement des apôtres en profitaient pour le falsifier. Pierre a écrit les deux épîtres qui portent son nom. Selon l’histoire, il aurait été crucifié à Rome, et à sa propre demande, la tête en bas. Sa femme aurait aussi souffert avec lui. (D’après Walter Scott.)
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