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Dictionnaire du Nouveau Testament

PAIN SANS LEVAIN

ἄζυμος (adzumos[adj. et adj. utilisé comme nom] ; de a : part. de nég., et dzumê : levain) <G106><C0108> (9x)
|| Le levain, dans l’Écriture, est toujours une figure du mal • Seuls des pains sans levain pouvaient être offerts à l’Éternel dans l’A.T. (voir Exode 29. 2, 23-25 ; Nombres 6. 15 ; Juges 6. 19-21) ; ils étaient ensuite donnés pour nourriture aux sacrificateurs (Lévitique 8. 26, 31 ; 10. 12). Ces offrandes parlent à l’avance de Jésus Christ, homme sans péché. Exception remarquable : les deux pains cuits avec du levain, qui devaient être offerts à la Pentecôte (Lévitique 23. 15-17) représentant l’Église (Juifs et Gentils selon Éphésiens 2. 11-18 ; Galates 3. 28), c.-à-d. des adorateurs dont les imperfections sont reconnues ; mais ces deux pains ne sont pas brûlés sur l’autel en odeur agréable (comp. Lévitique 2. 11, 12), et un sacrifice pour le péché est mentionné aussitôt après (23. 19). Des pains sans levain ont servi de nourriture en des repas particuliers (Genèse 19. 3 ; Exode 12. 8 ; 2 Rois 23. 9). La fête des pains sans levain était célébrée dès le lendemain de la Pâque, pendant sept jours (Exode 12. 15 ; 13. 6 ; Lévitique 23. 6 ; Deutéronome 16. 3, 8 ; Matthieu 26. 17 ; Marc 14. 1, 12 ; Luc 22. 1, 7 ; Actes 12. 3 ; 20. 6). Paul en fait une application pratique à toute la vie du croyant ; celui-ci, lavé de ses péchés dans le sang de l’Agneau, met de côté le levain du mal dans une vie consacrée au Seigneur (1 Corinthiens 5. 8 ; voir v. 7).
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