David commence ce psaume en peignant la majestueuse grandeur des cieux créés, qui “racontent la gloire de Dieu” (v. 1). Il décrit ainsi le soleil : “Il sort comme un époux de sa chambre nuptiale ; comme un homme vaillant, il se réjouit de courir sa carrière” (v. 5) – merveilleuse image de Christ dans sa splendeur royale, encerclant la terre entière de bénédictions pour toute l’humanité.

Plus loin dans ce Psaume 19, David montre le plus grand respect pour la Parole de Dieu qui a été proclamée. Il parle de la “loi de l’Éternel”, des “témoignages de l’Éternel”, et des “jugements de l’Éternel”. Il écrit à leur sujet : “Ils sont plus précieux que l’or et que beaucoup d’or fin, et plus doux que le miel et que ce qui distille des rayons de miel” (v. 10). Le témoignage grandiose de la création avait un effet incontestable sur l’âme du psalmiste, il le conduisait à donner beaucoup plus de valeur à la précieuse Parole de Dieu.

Le résultat final est vu de manière admirable dans le verset du jour. Quel enfant de Dieu n’est pas attiré par ces expressions ? Ne prions-nous pas pour que nos paroles soient formées de manière à être agréables à ce grand Dieu, si glorieux et si majestueux ? Veillons-nous à ne pas prononcer des mots qui font mal ou sont inutiles ? Prions beaucoup pour que nos paroles plaisent véritablement à Dieu.

Et qu’en est-il des méditations secrètes de nos cœurs ? Elles auront un sérieux effet sur ce qui sort de nos bouches. “De l’abondance du cœur, la bouche parle” (Matthieu 12. 34). Si nous prions le Seigneur avec le désir sincère que les méditations de nos cœurs lui soient agréables, ne répondra-t-il pas à cette demande ? Non seulement cela lui plaira, mais il en résultera une bénédiction très élevée pour nos propres âmes. “Sonde-moi, ô Dieu ! et connais mon cœur ; éprouve-moi, et connais mes pensées. Et regarde s’il y a en moi quelque voie de chagrin, et conduis-moi dans la voie éternelle” (Psaume 139. 23, 24).