La Bonne Semence
Dans plusieurs pays, l’école publique est gratuite. Faut-il alors penser que la scolarité ne coûte rien ? Les frais de fonctionnement sont même très importants : les locaux et leur entretien, la rémunération du personnel, une partie du matériel, etc. Et puis, si l’école est gratuite, encore faut-il y aller…
Il en va de même pour le grand don gratuit de Dieu. Il offre la justice au pécheur. Cela n’a-t-il pas un prix ? Et si oui, qui va payer ?
Je dois prendre conscience que le prix de la rédemption* est immense et qu’il ne se compte pas en argent ni en or. Ce que la sainteté de Dieu exige comme rançon pour moi, pécheur, c’est le sang précieux de Christ. Jésus, le Fils de Dieu, “m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi” (Galates 2. 20). Il a “souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes” (1 Pierre 3. 18). Oui, il a payé !
Cependant, le fait que nous n’ayons rien à payer ne signifie pas que nous n’avons rien à faire. “Que celui qui veut prenne…” (verset du jour). Il y a une démarche à faire vers Jésus ; il ne jette pas le salut aux foules comme un cadeau publicitaire. Et là, il m’en coûte quelque chose. “Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera”, nous dit l’apôtre Jacques (4. 10). C’est ainsi que l’on “prend” le don gratuit de la vie éternelle : par la repentance, le désir profond d’être en relation avec Dieu. Comme le dit un cantique : “Je veux le ciel, je veux Jésus, oui, je veux venir”.
*Rédemption : Rachat au prix d’une rançon, suivi d’une délivrance.