La Bonne Semence
Depuis sa conversion, l’apôtre Paul est devenu l’homme d’une seule chose : la révélation de Jésus Christ a tout éclipsé, et le Christ donne désormais tout son sens à sa vie. Il court droit vers le but céleste (Philippiens 1. 21 ; 3. 7-8).
Une seule chose : cela rappelle les paroles de Jésus à Marthe, absorbée par son travail, et qui se plaignait de sa sœur Marie, qui ne venait pas l’aider. Jésus lui répond que Marie fait la seule chose nécessaire : l’écouter pour apprendre à le connaître (Luc 10. 41-42).
Une seule chose : cela signifie-t-il que nous devons tous cesser d’étudier, ou d’exercer un métier, pour lire la Bible toute la journée ? Non ! Paul lui-même fabriquait des tentes et travaillait jour et nuit. Marthe, à une autre occasion, sert Jésus à table, sans se plaindre, et Jésus ne lui fait aucun reproche (Jean 12. 1-2).
Notre activité quotidienne n’est pas un obstacle à cette consécration entière à Jésus Christ, car nous avons le privilège de faire tout pour lui (Colossiens 3. 23). L’étudiant qui révise pour ses examens, les parents qui s’occupent de leurs enfants, le malade sur son lit d’hôpital, ou le détenu dans sa cellule, peuvent aussi faire une seule chose. Même si certaines occupations sont prenantes, c’est une question d’état d’esprit. Mes pensées peuvent être accaparées par mon activité du moment, mais mon cœur reste tourné vers mon Sauveur : je peux toujours le prier.
Ainsi, ne pensons pas que ce programme : “faire une chose” soit réservé à des chrétiens particuliers comme un apôtre. Non, c’est le programme de chacun !