“Que faire si Dieu n’existe pas ?… alors tout est permis”, écrivait Dostoïevski. Notre époque a évacué l’idée qu’il faudra un jour rendre des comptes à Dieu. Par conséquent, la notion de “péché” est mal comprise et rejetée.

Dans l’imaginaire de beaucoup, ce mot évoque les sept péchés dits capitaux : avarice, colère, envie, gourmandise, luxure, orgueil, paresse. Des choses qui aujourd’hui ne paraissent pas bien graves. Pour d’autres, le péché se limite au contraire à des actes sanctionnés par la société comme le vol, la violence ou le meurtre.

La Bible ne parle pas de péchés capitaux ni de péchés mineurs. Mais elle déclare que pécher c’est désobéir à Dieu. Il a indiqué ce qu’il attend des hommes, dans la loi qu’il avait donnée à son peuple. On y trouve par exemple que nous devons aimer Dieu de tout notre cœur, aimer tous les hommes comme nous nous aimons nous-mêmes, et que le simple fait de mentir ou même de convoiter ce qui ne nous appartient pas est un péché. Si nous avons désobéi sur un seul point nous méritons le châtiment de Dieu.

Nous sommes donc tous pécheurs, et Dieu fait ce terrible constat : “L’Éternel a regardé des cieux sur les fils des hommes, pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui recherche Dieu : ils se sont tous détournés… ; il n’y a personne qui fasse le bien, non pas même un seul” (Psaume 14. 2-3). Mais si Dieu est juste et ne peut pas fermer les yeux sur le péché, il est aussi amour et il a trouvé un moyen magnifique pour nous sauver. Nous le découvrirons demain.